mercredi 28 février 2018

Gratitude

La Gratitude : vous connaissez ?


Un puissant sentiment : celui de la gratitude

 

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler de gratitude. Ce n'est pas un mot qu'on emploie souvent et c'est dommage à mon avis.
Je l'ai découvert tardivement et j'aimerais le partager avec vous. Quand on se sépare, les émotions sont vives, exacerbées. On les maitrise peu. On éprouve de la colère, de la peur...
On se sent incompris, démunis, dés-aimés... On ne se sent que rarement libérés, plein d'espoir et de confiance. En tout cas c'est ce que j'ai ressenti : une grande période de chaos pendant laquelle je ne savais pas trop à quoi me retenir. Souvent je ne voyais que le négatif et les manques.

J'ai eu la chance d'évoluer mais je connais beaucoup de personnes autour de moi qui restent emprisonnées dans leur mépris, leur colère. Elles restent donc prisonnières de leur douleur, mais sans la reconnaître ni la nommer. 
Il me semble qu'une façon de sortir de cette vibration négative est de se constituer une bulle protectrice. Au départ elle vous semblera artificielle mais petit à petit vous la ressentirez réellement et elle vous aidera à vivre mieux. Alors voilà ce que je vous propose : écrire votre journal de gratitude. 




Faire ressortir les points positifs

 

Cela consiste à se focaliser tous les soirs pendant quelques minutes sur 5 points positifs de votre journée. Ces points peuvent être aussi divers et variés que vos personnalités et vos perceptions. Ils seront peut-être difficiles mais cet exercice vous sera familier rapidement. Tous les soirs, par exemple avant de vous coucher, vous écrivez à la main sur un petit cahier 5 choses positives que vous avez ressenties, vécues, vues, entendues... C'est peut-être un coup de fil avec un ami, la couleur du soleil couchant, un bon repas ou simplement le fait que ce soit enfin le moment de prendre du repos... ce qui vous a fait plaisir, ce qui vous a touché, ému ce jour. Et vous remerciez pour ces belles choses la Terre, l'Univers, Dieu, la Lumière, le Hasard, la Vie.... peu importe comme vous l'appelez.

Appeler à soi le positif

 

Se focaliser sur les aspects positifs de la journée permet d'évacuer une partie de la pression et des nuages liés à votre séparation. Et cela permet d'attirer à soi le positif par le mécanisme d'attraction. A vous de le faire pendant au-moins 21 jours consécutifs, de manière à enclencher un nouveau processus dans votre cerveau. Et parlez-moi des conséquences dans votre vie. Vous verrez : elles sont étonnantes !

Je compte sur vous pour prendre soin de vous ;-)
A bientôt 

Céline

dimanche 25 février 2018

Se séparer : comment et quand le dire aux enfants ?

Prendre la décision de se quitter et l'annoncer aux enfants.


Après des mois et des mois d'hésitation, vous avez pris la décision de vous quitter. Il va falloir désormais l'annoncer aux enfants. Et vous vous posez alors plein de questions : comment leur dire ? Où leur dire ? à la maison ? chez des amis ? et quand le faire ? ensemble ? séparément ?



Vos enfants non plus n’aiment pas les situations intenables, les non-dits, les silences pesants ou les engueulades qui n'en finissent pas. Aussi soyez tranquilles, ils seront ravis d'entendre que vous vous préoccupez de leur avenir même si désormais vos routes vont se séparer. Le soleil après la pluie en quelque sorte...

On le sait : les enfants sont des éponges à émotions, ils ont ressenti toutes les tensions accumulées ces dernières années. Ils en ont même peut-être parlé avec leurs copains, votre famille ou vous-mêmes. Ils ne sont pas niais et ils seront soulagés de savoir qu'une solution est adoptée. Je ne dis pas qu'ils seront ravis d'entendre que leurs parents se séparent, loin de là. Mais notre travail est de leur faire entendre que pour être heureux, il faut se respecter et qu'ils pourront davantage s'épanouir dans deux maisons différentes apaisées plutôt que dans une seule où le chaos règne.


Quand annoncer votre séparation ?  


Il me semble qu'il faut le dire dès que vous en avez pris la décision définitive. Annoncer une rupture puis revenir dessus pour la confirmer de nouveau est très déroutant pour des adultes, alors pour des enfants encore plus. Mais il est vrai qu'ils ont des facultés d'adaptation qu'on leur envie bien souvent. Ce n'est quand même pas une raison pour mettre leurs nerfs à fleur de peau.
Leur annoncer tardivement est aussi un piège tentant : on ne connait pas toutes les modalités de la séparation et on hésite à leur en faire part pour les protéger, pensons-nous.  C'est sans compter sur les éventuelles oreilles qui trainent quand vous êtes au téléphone, ou entre adultes. C'est prendre le risque d'entamer leur confiance.

Où annoncer votre séparation ? Le choix du lieu : une question anodine ?

 

Cela peut paraitre anodin ou annexe mais cette annonce restera gravée dans leur mémoire et surtout dans la vôtre. Alors contrôler certains paramètres permet de s'y préparer au mieux. Le choix du lieu en fait partie. C'est pourquoi nous nous sommes posés la question mon ex-mari et moi et nous avions opté pour que ce ne soit pas dans la maison familiale dans laquelle nous vivions encore. Nous ne voulions pas que chacun puisse se retrancher dans sa chambre et couper court à tout échange. Mon ex-mari ne voulait pas non plus que ce moment particulier reste attaché aux souvenirs liés à cette maison. Je ne sais pas s'il avait raison ou non, une maison est un lieu de vie donc susceptible d'être lié à des moments malheureux. Mais c'était son ressenti et sa demande donc je les ai respecté.
Nous avons décidé de leur annoncer lors d'une grande balade dans la nature, un endroit où nous n'étions encore jamais allés. J'y vois un avantage important lié au temps de la balade en elle-même :  nous leur avons annoncé avant la moitié de la balade et nous avons ainsi pu répondre à toutes leurs questions, les consoler, les accompagner en quelque sorte dans nos pas. Prendre le temps d'expliquer , de rassurer même si nous n'avions alors pas toutes les réponses à leurs questions.

 

Comment annoncer votre séparation ?

 

Pour moi, pas le choix : mieux vaut être deux à leur dire en même temps. C'est le meilleur moyen de les rassurer sur votre coparentalité future. Rien de pire que de prendre en otage vos enfants pour leur cracher votre venin sur votre futur ex. Les prendre à parti, c'est leur couper les ailes et leur imposer un conflit de loyauté qu'ils ne pourront résoudre qu'en se retranchant derrière un mutisme ou derrière une approbation à tout ce que vous pourrez dire. 
Sans aller jusqu'à ces extrémités, répondre seule à leurs questions est quelquefois périlleux ou non aisé. Chacun a sa propre perception, ses propres peurs, ses propres mots. Mes filles avaient 4, 7 et 10 ans quand nous nous sommes séparés. Chacune a compris avec ses propres projections et capacités tout ce que cela pouvait occasionner comme changements pour elles. Elles ont pu poser et entendre toutes leurs questions sans tabou. Voir la réaction des autres donnait aussi une possibilité de comprendre l'importance du moment, en particulier pour la petite dernière. C'est une façon aussi de les rassurer sur le fait que la fratrie restera solidaire et entendue, avec chacun ses particularités.

Gérer ses propres émotions pour aider ses enfants.


Vous l'aurez compris : à vous de trouver ce qui vous correspond à tous les deux pour annoncer votre séparation à vos enfants ensemble. L'enjeu de ce moment est d'arriver à contrôler à peu près ses émotions pour accompagner le mieux possible celles qu'on provoque chez nos enfants. La présence de mon ex-mari m'a ainsi permis de laisser couler mes larmes et de reprendre mon souffle, ma respiration pour continuer la discussion.  De toute façon , rien n'est idéal et ne se passera comme vous l'aviez imaginé.  Donc on respire, on se lance et on assume !

Et vous, comment avez-vous appréhendé ce moment ? Avez-vous d'autres conseils à donner ?

Prenez soin de vous !
Céline

mercredi 21 février 2018

Prendre la décision de se quitter

Le moment de la décision : se quitter ou rester ?

 

Divorce ou rupture : une prise de décision pas facile

 

Dans notre vie de couple, pourquoi décidons-nous à un moment que cela ne peut plus continuer ainsi, qu'il est temps de se quitter ? Qu'est-ce qui nous pousse à franchir le pas du divorce ? Quel est l’élément déclencheur qui nous pousse à trancher dans telle ou telle direction ? 
Je ne sais pas s'il existe réellement un moment où tout bascule, où la décision s'impose à nous. J'ai plus l'impression que c'est une accumulation de décalages, de mésententes, de conflits directs ou indirects... A moins qu'un événement extérieur ne vienne tout bouleverser ou simplifier, comme par exemple l’adultère ou le décès d'un proche. 
Se poser la question c'est déjà constater un déséquilibre, c'est avoir envie de changement. Il est sain de se poser des questions puisque rien n'est joué d'avance dans l'évolution du couple, même si  celui-ci a des enfants.

Mais comment faire la part des choses entre des soubresauts qui permettent des ajustements nécessaires et une situation qui n'en finit pas d'user tous les protagonistes ? L'entourage peut alors s'étonner de voir perdurer un couple qui n'a l'air de satisfaire personne, mais qui se prolonge indéfiniment...




Rester peut être un manque de confiance en soi ou un surinvestissement du couple


Il me semble que c'est pour beaucoup lié à l'image que nous avons du couple idéal, que nous surinvestissons souvent d'ailleurs. Notre satisfaction personnelle passe alors après l'idéal de couple ou l'idéal de famille que nous avons construit. Un couple sans joie semble meilleur que la solitude ou une famille désunie. Cette non-décision peut refléter aussi la peur d'être abandonné. Quand on redoute ce vide intime, on est prêt à accepter et supporter beaucoup : que ce soit l'ennui, le mépris, la violence...

Quelle solution envisager ? La communication bien sûr !


On le ne répétera jamais assez : on a beau se connaître et connaître son conjoint, ce dernier ne peut deviner ce qu'on a en tête. Il faut COMMUNIQUER ! Quand on évolue et qu'on ne partage pas son évolution, on laisse l'autre sur le carreau.
Or la séparation et le divorce ne sont pas des catastrophes. Ce qui est tragique, c'est de se contenter de survivre dans un couple malheureux et sans amour. 
Pour moi, il ne s'agit pas de se demander quelles seraient les conséquences d'une rupture sur les enfants, le lieu de vie, la situation matérielle ou financière mais plutôt de se demander comment améliorer les choses actuellement. Agir pour le couple avant de le déclarer définitivement mort.

 

Se trouver pour s'y retrouver 


Il est important de comprendre si c'est vraiment notre couple qui dysfonctionne ou si on le rend responsable de notre malaise personnel, lié par exemple à une (auto-)dévalorisation permanente. Rejeter la faute sur l'autre peut être tentant mais s'avère stérile sur le long terme. Or la question est précisément de trouver ce qui nous rendra heureux, ce qui nous enchantera, ce qui nous fera voir la vie comme elle est : merveilleuse.
C'est très difficile d'y parvenir. Répondre à la question : "pourquoi est-ce que je reste alors que je ne suis pas heureux ? " sera un premier pas vers sa propre solution. Et nous permettra d'atténuer le remords, la culpabilité... Posez vous la question : quel est votre pourquoi ?



Prenez soin de vous et de vos pommes d'amour !

A bientôt
Céline

samedi 17 février 2018

La séparation : comment désamorcer les bombes ?

La séparation et le stress : les règles pour survivre 


Bonjour à tous !

Le divorce = un stress inévitable 

 

Toute séparation est une source de stress incroyable, au-moins le temps que les choses se tassent un peu : c'est à dire que la garde des enfants soit définie, les biens matériels séparés, le nouveau quotidien entamé... C'est un délai d'au-moins un an, quand tout va bien. Autrement dit : c'est long ! Pour tenir nerveusement sur cette durée, on a besoin de relâcher la pression. Sinon on risque de craquer. Je me souviens qu'à force d'être sous tension, j'avais les mâchoires contractées en permanence. J'ai eu des maux de tête, de dents....

Alors quelles soupapes adopter ? J'en vois 3 essentielles :


Règle n°1 = s'occuper de soi, se permettre de déstresser

 

S'occuper de soi, c'est se donner de la valeur et se permettre de déstresser de temps à autre mais de façon régulière. Selon vos envies, c'est peut-être de la relaxation, du yoga, des étirements en regardant une vidéo tranquillement chez vous ou en club, faire de la natation... Pour moi, il faut que ce défoulement soit physique. Faire travailler le corps pour relâcher la tête. Se dépenser physiquement, c'est s'octroyer du temps pour soi, se reconnecter avec son corps, lui permettre de laisser échapper le trop plein...



Règle n°2 = avoir des bonnes copines à qui se confier

 

Si vous êtes comme moi, j'ai besoin de parler de mes états d'âme à quelqu'un. Les partager me permet de mieux les comprendre et me rassure sur ma capacité à être écoutée puisque ce n'est plus le cas à la maison. Se confier brise notre solitude. Vous ne croyez pas ?
Attention cependant à bien choisir les amis à qui vous vous confiez... ! Rien de pire qu'un jugement hâtif ou cinglant quand vous êtes vous-mêmes perdus. J'en ai fais l'expérience à mes frais : c'est assez douloureux et contre-productif .
On a besoin d'une écoute attentive et amie. Je n'ai pas dis mièvre ni complaisante.
Se confier à quelqu'un, ouvrir son cœur, confier son désarroi, sa perte de repères, c'est se mettre à nu. Certaines personnes profitent, souvent inconsciemment, de votre faiblesse momentanée pour se valoriser eux-mêmes. Cette écoute "radicale" peut être très déstabilisante. Donc attention à qui vous ouvrez votre cœur en cette période trouble de votre vie ;-)

Règle n°3 = se projeter dans le futur


Gardez toujours en tête que, si vous avez des enfants, vous êtes liés pour toujours avec leur père ou leur mère, quoiqu'il se passe entre vous en tant que couple. Autrement dit : même si le couple marital n'existe plus, vous restez un couple parental jusqu'à la fin de vos jours. Et vos enfants ont besoin de vous deux. Vous n'êtes pas responsables des actions et pensées de votre ex, ni de sa future relation avec vos enfants. Cela ne vous appartient mais relève de leur histoire, à eux. En revanche, vous êtes responsables pour moitié de la qualité de la relation avec votre coparent. Il est tentant de se retrancher derrière des : "Ce n'est qu'un con " ou "Impossible de lui parler", ou encore "Il n'a qu'à aller se faire voir" ou je ne sais quoi encore...
 C'est le père de vos enfants (ou la mère) et il le restera ! Autrement dit : à chaque fois que vous lui tirez dans les pattes, vous détruisez un peu de l'image paternelle ou maternelle pour vos enfants. Et vous diminuez vos chances d'avoir des liens corrects dans le futur. Ces liens existent que vous le vouliez ou non. Autant faire en sorte qu'ils soient le plus neutres possible. Vous ne croyez pas ?
En fait, il faut changer de lunettes, de manière de voir. Quand vous retournez les choses, vous vous rendrez compte que vous avez plus d'avantages à rester corrects, même si la réciproque n'est pas vraie au début, qu'à rentrer en guerre.
Et croyez moi : grâce à la loi d'attraction, la réciproque s’installera progressivement... 



Je reviendrai sans doute dans un prochain article sur ces règles essentielles selon moi, sur la possibilité de fêter des événements ensemble même quand on est séparés. En attendant, j'aimerais connaître votre ressenti, votre expérience à ce sujet . Quelles sont les règles que vous vous êtes édictées ? Celles que vous avez eu du mal à respecter ?

Prenez soin de vous ;-) 
et soignez vos pommes d'amour ! 
Céline

mercredi 14 février 2018

Le divorce et l'amour

Ah l'amour ! Oui à l'amour ! Mais lequel ?


Bonjour à tous !

La Saint Valentin et la solitude

 

Comment allez-vous en ce jour où la société dans son ensemble attend que vous fêtiez l'Amour, avec un grand A ? Eh oui c'est la Saint Valentin aujourd’hui !
Nous savons tous qu'une grande opération commerciale se cache, à peine, là-dessous... mais cette journée n'est quand même pas évidente à assumer quand on est dans l'impossibilité de correspondre à cette attente, de célébrer cet Amour. Cela peut être d'ailleurs parce que notre amoureux est loin, ou pire décédé... ou tout simplement inexistant. Et j'ai l'impression que plus on porte aux nues cette fête, moins on renvoie l'idée qu'on peut être un heureux célibataire. Vous ne trouvez pas ? Sans oublier que, quand on aime, on ne devrait jamais avoir à attendre une fête pour le rappeler à notre chéri....

 S'accorder de la valeur : un gage d'amour 


Aujourd’hui, il est important pour moi que vous accordiez de la valeur à l'acteur principal de votre vie : vous-mêmes ! Une séparation ou un divorce entame grandement l'estime qu'on se porte à soi-même. C'est logique : on a échoué dans notre vie de couple.  Et on se perd même souvent dans les méandres de la culpabilité. Même si on a choisi de quitter notre conjoint, c'est difficile de rester de marbre à l'injonction : "tu seras heureux en couple". Souvent je me demandais à quoi bon s'investir dans un autre couple puisque je n'avais pas réussis le principal... Mon ex m'a imposé le divorce, même si je n'étais plus heureuse avec lui. Ce fut douloureux. Je ne voyais que les cotés négatifs de ma personnalité.

Et pourtant mieux vaut garder le cap : pour donner envie à quelqu'un de nous aimer, soyons lucides : aimons-nous nous-mêmes d'abord. Attention je ne veux pas dire par là devenons des monstres d'égoïsme, insensibles à notre entourage, ou trop flatteur à son égo. Non. 
Pour moi, se donner de la valeur, s'aimer, c'est reconnaitre nos défauts et aussi nos qualités. C'est s'avouer que nous aussi, nous participons à la vie de ceux que nous aimons, à créer du lien, à améliorer des petits riens qui, mis bout à bout, font d'une journée ordinaire une belle journée. Oui je tiens des propos angéliques et j'assume ! Gandhi disait "Sois le changement que tu veux voir dans le Monde". Tu veux plus d'amour dans ta vie ? Tu veux que les autres t'en renvoient davantage ? Commence par t'aimer toi-même ! Ne sois pas timide. Ose reconnaître ce qui fait de toi un être exceptionnel , à part. :-)

Le défi : s'aimer même si on se sent abandonné


Allez, je compte sur vous : prenez un miroir ce soir, que vous soyez seul dans votre vie ou non, et dites-vous que vous vous aimez, que vous valez le coup. Dites le et ressentez le ! C'est une auto-déclaration forte qui va vous faire vibrer de l'intérieur. Vous vous appuyez sur votre respiration et vous vous le répétez plusieurs fois de suite, en le ressentant. Peu importe ce que vous avez vécu, les combats perdus, les mensonges, les regrets.... ce soir pensez au présent et aimez-vous. Vous êtes dignes d'amour. 
Ce présent est à vous et il vous permettra par la suite de vous tourner vers les autres...

Soignez votre propre pomme d'amour ;-) 

Céline

dimanche 11 février 2018

Le logement dans la séparation : quel stress !

La séparation et l'angoisse du logement


Bonjour mes petites pommes d'amour !

Comment allez-vous ? Vous avez la forme ? J'ai pensé à vous hier car je me suis souvenue quel stress pouvait cristalliser la question du logement quand on se sépare.


Un passage compliqué : on passe d'un nid d'amour à deux logements différents.

Que nous soyons mariés / pacsés ou pas, que nous ayons des enfants ou pas, nous sommes confrontés au problème du logement lorsque nous nous séparons de la personne qui partage notre vie. Et c'est une très grande source de stress.
Si nous sommes propriétaires, il faut trancher : on vend ? on garde ? et alors lequel d'entre nous le garde ? et à quelles conditions ? sous quels délais ? et partir pour quel logement ?
Avec mon ex-mari, nous avons essayé de garder notre maison pour les enfants. Nous avons alors mis en place une garde alternée pour les adultes : c'étaient les adultes qui changeaient de domicile chaque semaine et non les enfants. Cela a duré plus de 7 mois. Cette solution présentait l'avantage de permettre aux enfants de ne rien changer - ou presque- à leur quotidien, de s'habituer à l'alternance de la présence de papa ou maman. Et cela nous a permis, à nous adultes, de prendre le large, de souffler un peu pendant cette période tumultueuse.

Des compromis à trouver

Nous pouvions nous le permettre matériellement car nous avions une grande maison dans laquelle chacun a pu avoir sa chambre. Et parce que nous avons pu trouver chacun un logement à l'extérieur pas cher. Il faut alors accepter que votre ex reçoive ses copains (et éventuellement les vôtres) dans votre maison, avec vos enfants, mais sans vous. Et inversement.
Il faut donc se mettre d'accord sur les règles de vie et d'entretien de la maison. Cette option provisoire peut paraitre un peu bizarre, voire ubuesque, mais c'est un palier envisageable. Ce choix s'est avéré utile pour nous permettre de décompresser et mettre en place progressivement les règles. Mais à mon avis, il reste pesant sur le moyen terme, et je n'ose envisager le long terme. Au bout d'un moment, j'ai eu envie d'avoir mon propre logement dans lequel je pouvais à nouveau m'investir.
Mais à ce moment-là, nous avions en tête que c'était mieux pour les enfants. Nous avions alors du mal à envisager leur imposer de quitter leur maison pour vivre dans un petit appartement, sans jardin.

Gérer ses propres insuffisances 


Et puis cette maison, je l’adorais.  Je m'étais investie en temps, en énergie dans son aménagement, sa rénovation. J'adorais le jardin, la grande terrasse. Bref, je n'avais pas envie de la perdre ! Cette période de transition m'a permis de me rendre compte que c'était néanmoins nécessaire pour mon propre bien-être.
J'ai emménagé dans un appartement ridicule 8 mois après notre décision définitive de nous quitter. Et j'ai beaucoup culpabilisé car j'imposais à mes 3 enfants de partager la même petite chambre de 10m2. Je n'avais même pas de lits pour elles : nous posions les matelas au sol tous les soirs et les aligons contre le mur le matin ! Quel changement pour elles ! J'avais honte, je crois, de ne pouvoir leur offrir mieux à ce moment-là. 
Ce qui est très rassurant c'est que lorsqu’on en reparle, 4 ans après les faits, elles parlent de cette période avec plaisir voire nostalgie. Elles ont adoré dormir sur les matelas par terre et être toutes les 3 dans la même chambre ! 

Nos enfants ont leurs propres besoins

 

Nos peurs, nos besoins ne sont pas les mêmes que les leurs.... Nous avons tendance à projeter nos propres désirs sur eux. Bref arrêtons de nous culpabiliser ! C'est déjà assez difficile comme cela...
Toutes les solutions sont envisageables mais il me semble que la meilleure est celle qui vous correspond le mieux et qui vous assure le meilleur bien-être possible.  Avec le recul, je peux affirmer que nos enfants sont bien si nous sommes bien, et peu importe les circonstances...J'ai en tête des enfants dont la maison a été saccagée par leur papa alcoolique, mais qui n'ont jamais regretté cette maison. Ce qu'ils désiraient c'était leur sécurité et celle de leur maman. Un petit appartement paisible sans balcon ni jardin vaut beaucoup mieux qu'une grande maison où l'ambiance est tendue. Ça vous parait évident mais on a tendance à l'oublier quand on est confronté à la situation.

Et vous, comment envisagez-vous votre séparation ? Ou comment avez-vous fait quand ce fut votre tour ?  Pour quelle solution avez-vous opté ? Vos retours m'intéressent. 

Allez mes belles pommes d'amour, j'ai besoin de connaître vos réactions ! 
A bientôt et prenez soin de vous   :-)

mardi 6 février 2018

Se séparer : guerre ou paix ?

Le divorce et les "attentes" des autres

 

"Le divorce, c'est la guerre !"

 

Quand on prête attention aux "attentes" qui se dégagent d'un divorce ou d'une séparation, ce sont bien souvent des mots guerriers qui ressortent, avec des conseils du genre : "Ne te fais pas avoir !" ou "Elle cherche la guerre, elle l'aura !". Chacun sort épuisé de ce combat perdu d'avance. Quel arbitre sifflera la fin des conflits ? Le juge ? Éventuellement, à condition que chacun accepte réellement ce qui a été décidé. Mais quand on veut la guerre, on sait bien que tout est susceptible de se transformer en attaque ou coup bas. Les seuls gagnants, selon moi, sont les avocats qui s'engraissent sur notre dos, et les personnes bien attentionnées de notre entourage qui se rassurent sur leur propre réussite de couple en nous voyant nous déchirer

jeudi 1 février 2018

Pourquoi ce blog ?

Divorcer et s'aimer


Alors voilà je me lance dans l'aventure ! Avec l'envie d'aider d'autres personnes à divorcer paisiblement, à travers mon témoignage. Car il est possible de divorcer et de s'aimer...

Que dire pour ce 1er article ? Commencer par me présenter peut-être...Je m'appelle Céline Bouzon, j'ai 42 ans et 3 enfants. Mais surtout je suis une heureuse divorcée depuis 4 ans, convaincue que le divorce m'a apporté beaucoup. Le chemin fut long pour en arriver là, je reviens même de loin !

Je vais tenter de partager mon enthousiasme et mon envie que chaque couple qui divorce le fasse dans le respect et l'harmonie la plus grande possible. C'est ce qui se passe pour moi et je suis persuadée que c'est possible aussi pour vous !

Je veux vous parler  de mes belles pommes d'Amour.
Ma belle pomme d'Amour c'est d'abord la mienne. Grâce à mon divorce, j'ai appris à m'aimer telle  que je suis . Je suis fière de moi avec mes imperfections et convaincue que je peux mieux faire, que je vais pouvoir m'améliorer le reste de ma vie.
Mes 3 plus belles pommes d'Amour ce sont mes enfants. Si vous avez la chance de les connaître, vous savez qu'elles sont merveilleuses. Ce sont trois filles qui ont 8, 11 et 14 ans.
Mon autre pomme d'Amour c'est mon Amoureux : l'homme qui partage ma vie de femme divorcée, tant bien que mal. Trouver un équilibre alors qu'il est lui-même divorcé et père de 3 enfants, c'est une vraie gageure !
Mes belles pommes d'Amour ce sont aussi mes proches (famille ou amis) qui m'ont aidé à passer le Cap, à survivre à ce divorce, qui m'ont épaulé quand j'en ai eu besoin et qui rient avec moi !

Vous connaissez la pomme de la discorde ? Une belle vacherie celle-là ! Elle nous est restée en travers de la gorge longtemps à mon ex-mari et moi-même.

Et le goût du fr
uit défendu ? Vous avez déjà goûté sa saveur ? Moi oui, je l'ai croqué à pleines dents ! Avec délice, pertes et fracas !
Voilà les pommes masculines dont je vous parlerai : celui que j'ai épousé, celui avec lequel je l'ai trahi, ceux qui sont venus après...

Tout cela fait un beau panier garni de magnifiques pommes avec une constance qui m'a toujours animé : l'Amour.
Les vôtres vous semblent bien vertes ou pourries ? On fera en sorte de leur redonner des couleurs !

Comment survivre à un divorce ? Comment gérer les enfants ? Quelle garde adopter ? Comment partager les biens ? les sous ? et la maison, on en fait quoi ? Et les amis communs ? Et notre cœur, on le gère comment ? Ces questions vous parlent ?

Alors on se retrouve très vite ! 
A bientôt mes petites pommes d'Amour ;-)