lundi 30 juillet 2018

Le bonheur : se séparer et être heureux est-ce possible ?

Être séparé(e) et heureux : une incompatibilité ? 


Je vous invite à vous poser la question de VOTRE bonheur à travers cette courte vidéo.
 
 

Alors mes amis, comment entendez-vous VOTRE bonheur ? N'hésitez pas à me le dire !

Prenez soin de vous et de vos belles pommes d'amour !

Céline

samedi 21 juillet 2018

Une boussole dans le processus de séparation

Un guide dans vos interrogations : les étapes clés d'une rupture


Tout ce que j'ai pu vivre, j'essaie de vous le retranscrire à  travers ce blog pour vous faire partager un peu de mon expérience et vous donner des clés pour vivre votre propre séparation le plus sereinement possible. Il est vain de croire que je pourrai détailler absolument toutes les étapes et les processus que vous allez traverser car chacun part de là où il en est avec ce qu'il a comme bagage pour vivre sa propre expérience. Nous n'avons pas tous les mêmes croyances, les mêmes peurs ou les mêmes difficultés.
Mais avoir comme une boussole qui indique le chemin m'aurait été d'un grand guide au moment de mon divorce, aussi c'est ce que je me propose d'être pour vous.

En moyenne il nous faut entre 1 ans 1/2 et 4 ans pour nous remettre complètement d'une rupture. C'est le temps qu'il nous faut pour trouver un autre équilibre intérieur et réorganiser sa vie différemment. Je vais vous accompagner dans ce processus de séparation. J'ai appris que celui-ci recouvre des périodes difficiles et qu'il faut les admettre. Vouloir les nier en allant trop vite, en brûlant des étapes est voué à l'échec : on risque même d'amplifier sur le long terme le mal-être ou la souffrance plus ou moins aiguë que nous ressentons au début et que nous cherchons à atténuer.

5 temps forts à identifier


J'ai ressenti 5 moments clés pour mes émotions lors de ma séparation et je les ai retrouvés dans le livre  Le couple brisé du Professeur Christophe Fauré, que je vous invite à lire si cela vous intéresse d'approfondir la question. C'est pourquoi je vous en fais part car il me semble que savoir se situer parmi eux et les connaître dans leurs grandes lignes donne un repère réconfortant. Un peu comme lorsqu'on grimpe un escalier dont on ne voit pas la fin, avec des marches et des paliers plus ou moins raides ou longs...



- Le 1er c'est le temps des doutes et des questions, le chemin interne sinueux avant que l'un des deux compagnons ne se décide à mettre un terme à la relation.
- Le 2nd est l'annonce de la rupture : c'est alors le choc et l'incrédulité pour l'autre. Il correspond aussi au début du travail de deuil.
- Le 3e est le temps de la tempête émotionnelle du couple qui gère cette séparation avec plus ou moins de colère, de peurs, de culpabilité ou de détresse...
- Le 4e moment clé est le temps de convalescence après le traumatisme de la séparation.  Si j'emploie ce terme c'est à dessein. Savez-vous que pour les médecins une séparation est potentiellement plus traumatisante qu'un deuil ? C'est un événement majeur dans la vie d'une personne, même s'il est galvaudé dans notre société de consommation. Sans vouloir faire de comparaison macabre, il est quand même intéressant de noter qu'il faut en moyenne 4 ans pour se remettre du décès de notre conjoint : on n'en est pas loin avec la séparation. Il faut donc la considérer avec sérieux, même quand elle se passe bien.
- Le 5e moment clé est le temps de l'ouverture vers le futur. On redéfinit notre regard posé sur le monde, sur les autres et sur nous-mêmes. 

Exploration du 1er temps fort : le questionnement intérieur qui précède la séparation

 C'est le moment où on pense avoir tout ce qu'il faut pour être heureux mais qu'au fond de soi quelque chose ne va pas. C'est la sensation d'un malaise persistant mais intermittent selon les jours. Certains jours il est très présent, d'autres absent. Du coup on hésite à en faire part à notre compagnon de vie car il est incertain et difficile à expliquer. Alors on doute et on se tait. On a peur de se tromper mais on a peur aussi des conséquences. On s'impose le silence. C'est exactement ce que j'ai fais : je n'ai pas partagé mes doutes avec mon ex-mari préférant les faire taire de force. Mais il n'y a rien à faire : le travail silencieux est en route et le fait de ne pas écouter notre petite voix ne la fait en rien disparaitre. Certes c'est protecteur à court terme, du-moins c'est notre illusion, mais c'est très couteux à long terme. Taire la petite voix qui nous dit que quelque chose ne va pas est le meilleur moyen de se couper de ce que nous sommes réellement, de ce qu'on ressent au plus profond de soi. On est obligé de mobiliser de plus en plus d’énergie pour préserver cette illusion que tout va bien pour nous dans le meilleur des mondes.
On hésite à parler car on redoute de provoquer un processus de non-retour. Et après tout, si on est capable de partager quand même de bons moments, n'est-ce pas le signe qu'on l'aime toujours ?
 A force de nier les problèmes, de ne pas vouloir les voir ni les affronter, nous les amplifions car nous nous privons de la possibilité de les régler réellement. Au lieu d'en parler à deux, nous nous étiolons seul(e) et l'usure de la relation arrive lentement mais sûrement à son point de rupture. Alors que notre compagnon n'est toujours pas au courant de toutes les interrogations qui nous tiennent éveillé(e)...
Quand le doute s'installe en nous, c'est qu'il est encore temps de proposer des changements, des solutions, des aménagements...c'est qu'on a encore envie de "se battre pour sauver son couple", même si j'ai horreur de cette expression personnellement. 

C'est lors de cette étape que finalement l'avenir du couple se joue : notre partenaire ne vit pas dans notre tête et si nous ne trouvons pas les mots pour lui dire, il continuera d'ignorer tous nos tourments. Un déséquilibre se crée dans le couple et c'est notre faculté de communication et notre façon de réagir qui permettra à notre couple d'évoluer ensemble ou de rompre.
Tous ces questionnements sont comme une obligation d'arrêt pour le couple : savoir où on est pour savoir quoi modifier. La nécessité de faire un état des lieux de la relation est importante. A ce stade, il me semble que beaucoup de couples ne parle pas encore de rupture alors que souvent ils ont déjà perdu l'envie de communiquer ou l’intérêt pour l'autre (intellectuel ou sexuel).

Trouver l'origine des difficultés d'un couple permet d'essayer de les résoudre à deux. Se taire est se condamner à échouer à le faire évoluer en douceur. C'est quelquefois très difficile car on confond les causes et les conséquences. Par exemple, avoir des problèmes sexuels avec son conjoint peut être source de conflits à la longue, mais c'est peut-être aussi le corps qui s'exprime de cette  façon pour pointer des problèmes de communication.


Exploration des éventuelles dégradations d'une relation

Dresser un état des lieux du couple permet d'y voir un peu plus clair pour tenter d'y remédier (ou de ne pas reproduire les mêmes erreurs). Je vois deux catégories distinctes : celles qui sont extérieures au couple et celles liées à son fonctionnement.

1. Les événements facteurs à risque dans le couple :

Ce sont ceux qui ne mènent pas forcément à la rupture de notre couple mais qui le fragilisent de l'intérieur et qui nous obligent  à rééquilibrer notre relation. Notre couple est déstabilisé au-moins provisoirement. 
- les problèmes de santé qui touchent nos enfants, nos parents ou l'un de nous directement. L'un ou l'autre peut ressentir aussi une extrême fatigue morale ou physique pour des raisons totalement extérieures au couple mais cela à une incidence sur lui, par exemple en cas de harcèlement au travail. Ce peut être aussi une dépendance à l'alcool, ou à la drogue.
- les changements familiaux : le couple accueille un nouveau-né ou un parent âgé chez soi. C'est une source de conflit éventuel. En tout cas la place de chacun est à redéfinir. Et l'intimité du couple est à préserver.
- les hiérarchisations de priorités qui ne sont plus les mêmes entre la vie de couple, le lien avec la famille d'origine ou la carrière professionnelle par exemple. Il se peut que l'un de nous décide de faire passer sa carrière avant la famille car les enfants ont grandi ou au contraire qu'il se mette en retrait pour pouvoir mieux profiter d'elle... A chaque fois, c'est l'occasion d'un équilibre à réinventer. Ou encore quand les valeurs de l'un deviennent incompatibles avec celles de l'autre, ou qu'on le découvre tardivement (xénophobie, homophobie...). 
Ce déséquilibre passager peut sembler futile mais il est à prendre en compte sérieusement car il touche à la perception de la valeur que l'autre nous attribue, autrement dit le fondement de notre couple ! Ce fut en effet mon cas car je me suis sentie complètement dévalorisée dans mon projet professionnel et en même temps obligée de soutenir le sien qui perturbait l'équilibre que nous avions précédemment trouvé au sein de notre famille.

2. La dégradation progressive du couple lié à son fonctionnement propre

Ce sont des pertes qui installent un climat affectif particulier, dégradé au sein même du couple et qui, si rien n'est fait, mènent à sa fin.
- la perte de l’intérêt l'un pour l'autre. 
L'amour est un sentiment qui se montre et s'attise sinon il s'éteint . C'est un travail qui nécessite une vigilance permanente. 
"Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour".  
Jean Cocteau

Se parler, s'écouter, se découvrir à nouveau, en dehors de la présence des enfants , se faire des petits cadeaux, se surprendre, être présents l'un pour l'autre, tout simplement donner envie à l'autre de rester près de soi : autant de marques d'attention qui nous paraissent aller de soi mais qui sont souvent perdues de vue par l'habitude, la routine, la paresse. On considère que le couple va de soi, que la présence de l'autre est acquise... Le risque pour un couple est aussi d'avoir pour seul projet commun d'éduquer les enfants.
- l'ennui
Ce sentiment découle du précédent. Il ne se passe plus rien au sein du couple. C'est tranquille, sans surprise, sans élan, sans émotions.On évacue tout ce qui peut déranger et le calme apparent donne l'illusion de l'harmonie. On oublie, occulte les dimensions de notre compagnon pour finir par n'en voir plus qu'une. Par exemple j'ai eu l'impression de n'être plus que la mère de ses enfants pour mon ex-mari.
- la perte du respect mutuel
Le respect, c'est la valeur qu'on donne à l'autre. En couple on s'engage à honorer l'autre et à préserver son intégrité. Grâce à cela, on se repose sur la confiance et l'assurance que notre partenaire sera un compagnon positif dans notre vie. Or la rupture de ce pacte dégrade la relation. Le fait, par exemple, de l'humilier en public ou d'être humilié(e) est une trahison forte. On perd sa réserve ou sa mesure. On montre aux autres sa faiblesse ou sa petitesse. On néglige, on reçoit sans donner. Il n'y a plus d'équilibre dans le couple.
- la perte de tolérance et de la patience
Aimer c'est accepter l'autre même avec ses zones d'ombre. Quand on n'a plus d'espoir par rapport à la relation ,quand on n'en attend plus rien, alors on devient intolérant vis-à-vis d'elle. Il se peut qu'on soit lassé(e) d'avoir à demander toujours pour n'obtenir rien. On n'a plus de raisons suffisantes pour faire des efforts, pour essayer encore. Notre partenaire nous énerve à ce moment-là rien que par sa présence. Quoiqu'il fasse ou qu'il dise, cela nous irrite. 
- la perte de désir sexuel
Au lieu de chercher le contact de son partenaire, on le fuit et on développe des stratégies d'évitement. On appréhende son contact. Ce n'est pas forcément la fin du couple en soi : certains préfèrent développer des dimensions affectives ou intellectuelles. Mais si l'un des deux va chercher ailleurs une relation sexuelle, le déséquilibre s'installe.
- la relation extra conjugale
Elle peut être indifféremment la cause ou la conséquence d'une dégradation du lien du couple. Elle n'arrive jamais par hasard et peux tout autant séparer définitivement le couple que resserrer ses liens. Je vous en parlerai plus longuement dans un autre article.
- la perte de sécurité
On ne le répétera jamais assez : les violences conjugales sont très importantes puisqu'une femme en meurt tous les 3 jours en France ! Si c'est votre cas, la seule solution est la fuite à l'aide de professionnels et du soutien de proches.
Les violences peuvent être psychiques, verbales, physiques, sexuelles, économiques... Dans tous les cas, la victime est terrifiée à l'idée de commettre des erreurs, elle fait tout pour plaire en anticipant les désirs de l'autre mais ce n'est jamais assez. La victime reste car elle se sent responsable et que le travail de dévalorisation de son bourreau fonctionne : elle n'ose pas en parler, se replie sur soi et a peur pour elle et ses enfants des représailles..

J'ai fais un peu l'inventaire des raisons de la dégradation de la relation d'un couple pour vous permettre d'y voir plus clair et d'identifier ce qui vous concerne. Quand il est encore temps de modifier quelque chose....

Est-ce que cet article vous a aidé à comprendre les mécanismes en jeu dans votre couple ? Quel est le frein à son épanouissement ? Quel est celui que vous n'avez pas su gérer et qui a détruit la qualité de votre couple ?
Il me semble essentiel de réussir à les identifier pour assainir votre relation avec votre ex et pour éviter de reproduire les mêmes erreurs avec votre prochain couple !

La prochaine fois j'aborderai les autres moments clés d'une rupture. 
D'ici-là prenez soin de vos belles pommes d'amour !

Céline

jeudi 5 juillet 2018

Comment réussir son divorce sans détruire sa famille ?

Comment réussir son divorce sans détruire sa famille ?


Comment gérer la fin de l'amour du couple en évitant la détérioration de la famille ? Comment conjuguer la fin d'une histoire avec la permanence d'un lien familial ? C'est une question qui m'a empêché de dormir de très nombreuses nuits. Qui n'a jamais eu envie de préserver au maximum ses enfants des conséquences de sa séparation ? Je crois que tous les parents qui se séparent se sentent concernés par de tels objectifs. Élever ses enfants dans un climat serein, dans une famille désunie certes mais apaisée.

Voici deux stratégies très puissantes pour éviter de tomber dans le conflit ouvert avec son ou sa (futur) ex et pour permettre l'épanouissement de ses enfants.

1ère stratégie : La compréhension de la mécanique de l'amour brisé 

Quand on se quitte, on utilise souvent des termes très forts pour décrire nos émotions : on se sent ravagé, vidé, anéanti, détruit, dévasté... Souvent on a l'impression de perdre pied dans sa propre vie. Mais pourquoi une rupture provoque chez nous l'impression que la terre se dérobe sous nos pieds ? Que nous sommes atteints dans nos fondations même ?
Nous avons le sentiment que privé de l'amour de quelqu'un, c'est notre identité même qui se fragilise. Nous ne sommes plus rien. Nous avons même peur de ne pas survivre à cet évènement.
C'est qu'on se construit sur la certitude d'être aimé(e). Ce lien se tisse petit à petit et fait partie de notre personnalité. Lors d'une rupture amoureuse, nous pouvons alors faire un raccourci et notre solitude nous renvoie à la perception de ne pas être aimé(e). Cette solitude est alors vécue comme traumatisante et à fuir.
Nous tissons nos liens d'amour tout au long de notre vie et de différentes façons. Le psychiatre Stéphane Fauré parle d'amour parental, de lien fraternel, d'attachement filial, de passion amoureuse, de profonde amitié ou de sympathie. Tous ces liens nous font exister : parce que nous sommes reconnus pour ce que nous sommes dans le regard de l'autre.
Lors d'une séparation, il semble essentiel de se remémorer qu'un seul amour ne nous définit pas profondément, que nous sommes aussi la somme de toutes ces formes d'amour. Avoir conscience de sa valeur par les relations que nous avons noués au sein de notre famille au sens large, avec nos amis, avec nos relations de travail est essentiel pour ne pas s'autodétruire ou se reconstruire après une rupture.

2ème stratégie : L'interrogation de la définition même de la "famille"

 

Quand je me suis séparée du père de mes enfants, je culpabilisais énormément parce que je détruisais la famille. Je me suis alors beaucoup interrogée sur ce qu'est réellement une famille et toutes mes lectures convergent vers 5 points essentiels :  


a.  une famille c'est un lien éthique :
Elle nous donne la vie et en même temps elle crée une dette envers elle.  Cette dette nous amène souvent à être loyal envers nos parents volontairement ou non. Or souvent il faut passer par des trahisons pour se libérer et être soi-même réellement.  Je n'ai  pas su regarder en face, par exemple, la vérité sur l'état de ma relation avec mon ex mari, tant que ma mère était en vie. Inconsciemment le devoir de "réussir ma famille", comme elle, était trop fort. 
Si pour être nous-mêmes, nous devons quelquefois trahir nos parents, il me semble que nous pouvons reconsidérer l’éventuelle "trahison" de nos propres enfants. Ce n'est pas une atteinte à notre intégrité mais une construction de la leur. 

b. une famille c'est un lien de filiation :
C'est ainsi que nous savons d'où nous venons. C'est le récit de nos origines, peu importe ces origines. C'est aussi l'origine de l'espère humaine au sens large. D'ailleurs quand on étouffe dans sa "cellule" familiale, on recherche d'autres liens à travers notre amour commun pour une passion, un pays, une région.
Ce lien de filiation est fortement recherché par les enfants de parents divorcés, surtout quand ils n'ont pas de souvenirs de vie commune avec papa et maman.  Leur raconter simplement les choses sans embellir ni démolir le passé est très constructif pour eux.

c. une famille c'est un lien moral :
On transmet nos valeurs, nos représentations du monde. Les enfants s'enrichissent au contact de valeurs différentes et ils savent très bien faire la part des choses à partir du moment où nous sommes sincères et authentiques. C'est normal que ce ne soit pas exactement la même chose entre chez papa et chez maman.

d. une famille c'est un sentiment d'appartenance :
Nous créons des rituels communs qui nous donnent ce sentiment, par rapport à d'autres familles. Et je peux vous dire après 5 ans de séparation que le fait de vivre dans 2 maisons différentes avec des rituels différents ne pose aucun problème à nos enfants. L'essentiel est d'en avoir avec eux, et surtout de développer une complicité avec chacun d'entre eux. A partir du moment où ils sont reconnus, ils s'apaisent. Les colères sont souvent des appels à l'attention. Au début c'est difficile quand on est parent solo parce qu'on manque d’énergie. Mais le seul rituel de la lecture du soir peut suffire.

e. une famille c'est un lien ontologique :
Chacun a la possibilité d'être reconnu dans sa particularité au sein de ce groupe famille et donc d'être unique, d'exister. On devrait permettre à nos enfants de se servir de la famille comme point d'appui pour qu'ils osent se réaliser eux-mêmes. Or bien souvent nous les enfermons dans nos propres projections, souhaits, revanches. Ou peut-être avons-nous été enfermés... En passant du temps avec chacun de nos enfants en respectant sa personnalité propre, nous faisons beaucoup plus pour sa construction qu'en se disputant avec son père ou sa mère par exemple.

Toutes ces dimensions familiales permettent de comprendre que la dissolution du couple ne détruit pas la famille pour les enfants. C'est un autre mode de fonctionnement, c'est tout.
Cette compréhension m'a permis de cesser de culpabiliser et d'autoriser de facto mes enfants à déployer davantage leurs ailes.

J'espère vous avoir permis de comprendre les mécanismes en jeux dans la perte d'un amour et ceux liés à la famille. Ce sont de bonnes clés pour réussir votre séparation.
Passez à l'action et identifiez celui qui vous fait le plus peur. Dites-moi : quel est l'aspect que vous ne soupçonniez pas ? Celui qui vous rassure ?
Tenez-moi au courant ! Votre avis m'intéresse beaucoup.

Prenez soin de vous et de vos belles pommes d'amour !
Céline