dimanche 11 février 2018

Le logement dans la séparation : quel stress !

La séparation et l'angoisse du logement


Bonjour mes petites pommes d'amour !

Comment allez-vous ? Vous avez la forme ? J'ai pensé à vous hier car je me suis souvenue quel stress pouvait cristalliser la question du logement quand on se sépare.


Un passage compliqué : on passe d'un nid d'amour à deux logements différents.

Que nous soyons mariés / pacsés ou pas, que nous ayons des enfants ou pas, nous sommes confrontés au problème du logement lorsque nous nous séparons de la personne qui partage notre vie. Et c'est une très grande source de stress.
Si nous sommes propriétaires, il faut trancher : on vend ? on garde ? et alors lequel d'entre nous le garde ? et à quelles conditions ? sous quels délais ? et partir pour quel logement ?
Avec mon ex-mari, nous avons essayé de garder notre maison pour les enfants. Nous avons alors mis en place une garde alternée pour les adultes : c'étaient les adultes qui changeaient de domicile chaque semaine et non les enfants. Cela a duré plus de 7 mois. Cette solution présentait l'avantage de permettre aux enfants de ne rien changer - ou presque- à leur quotidien, de s'habituer à l'alternance de la présence de papa ou maman. Et cela nous a permis, à nous adultes, de prendre le large, de souffler un peu pendant cette période tumultueuse.

Des compromis à trouver

Nous pouvions nous le permettre matériellement car nous avions une grande maison dans laquelle chacun a pu avoir sa chambre. Et parce que nous avons pu trouver chacun un logement à l'extérieur pas cher. Il faut alors accepter que votre ex reçoive ses copains (et éventuellement les vôtres) dans votre maison, avec vos enfants, mais sans vous. Et inversement.
Il faut donc se mettre d'accord sur les règles de vie et d'entretien de la maison. Cette option provisoire peut paraitre un peu bizarre, voire ubuesque, mais c'est un palier envisageable. Ce choix s'est avéré utile pour nous permettre de décompresser et mettre en place progressivement les règles. Mais à mon avis, il reste pesant sur le moyen terme, et je n'ose envisager le long terme. Au bout d'un moment, j'ai eu envie d'avoir mon propre logement dans lequel je pouvais à nouveau m'investir.
Mais à ce moment-là, nous avions en tête que c'était mieux pour les enfants. Nous avions alors du mal à envisager leur imposer de quitter leur maison pour vivre dans un petit appartement, sans jardin.

Gérer ses propres insuffisances 


Et puis cette maison, je l’adorais.  Je m'étais investie en temps, en énergie dans son aménagement, sa rénovation. J'adorais le jardin, la grande terrasse. Bref, je n'avais pas envie de la perdre ! Cette période de transition m'a permis de me rendre compte que c'était néanmoins nécessaire pour mon propre bien-être.
J'ai emménagé dans un appartement ridicule 8 mois après notre décision définitive de nous quitter. Et j'ai beaucoup culpabilisé car j'imposais à mes 3 enfants de partager la même petite chambre de 10m2. Je n'avais même pas de lits pour elles : nous posions les matelas au sol tous les soirs et les aligons contre le mur le matin ! Quel changement pour elles ! J'avais honte, je crois, de ne pouvoir leur offrir mieux à ce moment-là. 
Ce qui est très rassurant c'est que lorsqu’on en reparle, 4 ans après les faits, elles parlent de cette période avec plaisir voire nostalgie. Elles ont adoré dormir sur les matelas par terre et être toutes les 3 dans la même chambre ! 

Nos enfants ont leurs propres besoins

 

Nos peurs, nos besoins ne sont pas les mêmes que les leurs.... Nous avons tendance à projeter nos propres désirs sur eux. Bref arrêtons de nous culpabiliser ! C'est déjà assez difficile comme cela...
Toutes les solutions sont envisageables mais il me semble que la meilleure est celle qui vous correspond le mieux et qui vous assure le meilleur bien-être possible.  Avec le recul, je peux affirmer que nos enfants sont bien si nous sommes bien, et peu importe les circonstances...J'ai en tête des enfants dont la maison a été saccagée par leur papa alcoolique, mais qui n'ont jamais regretté cette maison. Ce qu'ils désiraient c'était leur sécurité et celle de leur maman. Un petit appartement paisible sans balcon ni jardin vaut beaucoup mieux qu'une grande maison où l'ambiance est tendue. Ça vous parait évident mais on a tendance à l'oublier quand on est confronté à la situation.

Et vous, comment envisagez-vous votre séparation ? Ou comment avez-vous fait quand ce fut votre tour ?  Pour quelle solution avez-vous opté ? Vos retours m'intéressent. 

Allez mes belles pommes d'amour, j'ai besoin de connaître vos réactions ! 
A bientôt et prenez soin de vous   :-)

2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Bonjour Anaclovi. Oui tout à fait : je suis d'accord avec toi. Mais je rencontre beaucoup de personnes qui restent attachées au-delà de toute raison à leur maison ou appartement. Et c'est la source d'une grande souffrance pour elles.
      Il faut du recul par rapport aux conventions sociales pour se détacher d'un lieu de vie particulier.

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